Le Manufacturier

  19 novembre 1991. La guerre en Yougoslavie. A Erdut, en Croatie, un petit garçon échappe au massacre de sa famille.

  Vingt-cinq ans plus tard, Irena Ilic, avocate, se lance dans la traque des mercenaires qui ont commis ces exactions. Tandis qu'au Havre, où une opération d'envergure se prépare pour faire tomber un gros caïd, le détestable capitaine Vladimir Radiche, va enquêter sur un meurtre atroce, une mère et son bébé, torturés par le Manufacturier. Le tueur met en scène et filme ses meurtres pour les vendre sur Internet.

  Ces deux affaires vont se rejoindre et révéler aux enquêteurs ce que l'humanité peut engendrer de plus infâme, les limites de l'horreur toujours plus loin repoussées par l'homme.

  Le deuxième livre de Mattias Köping, on m'en a dit tant de chose... Et comme le premier, je me suis préparé psychologiquement pour le lire.

  Je me doutais de ce que j'allais trouver, l'auteur sillonne les terres les plus ténébreuses de l'âme humaine et en revient avec des pages dégoulinantes d'atrocités, le pire de ce qu'engendre l'homme. C'est dur, violent, infâme, immorale et c'est écrit avec talent. Immergez-vous dans la prose de Mattias Köping et ressortez lessiver, épuiser.

  Avec ce roman, comment l'appeler autrement que chef-d'oeuvre, plongez dans la noirceur, vous verrez une faible lueur, c'est l'étoile mourrante de l'humanité...