Destruction

  L'humanité a salement morflé.

  Transformée en garde-mangé pour araignées morfales préhistoriques, le taux de mortalité chez l'homme a littéralement crevé le plafond. Heureusement, quelques survivants s'organisent et mettent au point des armes qui pourraient mettre à mal ces petites bébêtes étrangement bien coordonnées. Justement, qu'est-ce qui permet une telle coordination chez ces arachnides ? Parce que, soyons honnêtes, ce ne sont que des bestioles un peu plus grosses que la moyenne, certes, mais quand même !

  Alors que les survivants s'interrogent, une espèce reine d'araignée fait son apparition et, avec elle, un plan d'éradictaion de l'humanité pour que ses autres compagnes à huit pattes supplantent l'homme au sommet de la chaîne alimentaire.

  Dernier tome d'une trilogie avec des hauts et des bas : Eclosion avait piqué ma curiosité, Infestation m'avait endormi, Destruction rattrape un peu le coup du volume précédent mais n'en fait pas une saga "Wahou"...

  Les attaques d'araignées sont rares dans les deux derniers tomes, Ezekiel Boone se concentrant surtout sur l'aspect sociologique des survivants et de leur organisation face à la menace ; au menu : hystérie, trahison et héroïsme, entre autres...

  Cette trilogie compte beaucoup de personnages et bon nombre n'a aucune incidence sur le récit et me paraissent superflus. Plus courte et en duologie, cette histoire aurait gagné en efficacité, à mon sens.

  Une série plaisante à lire, malgré tout, mais qui ne restera pas dans les mémoires.