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Yoh Ju suffoque sous sa PAL !
7 février 2019

le Signal

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  Mahingan Falls, petit coin de paradis oublié cerné par la forêt, les collines et l'océan.

  Quand la famille Spencer débarque à la Ferme, elle est persuadée d'avoir décroché le gros lot, la maison fraichement rénovée est vaste, entourée par la forêt et dominée par le mont Wendy où trône une grosse antenne relais, unique point noir dans le paysage. Tout semble parfais pour démarrer une nouvelle vie, bien loin du tumulte new-yorkais. Mais peu de temps après l'emménagement des Spencer, disparitions inquiétantes et accidents atroces se succèdent, une sombre menace hante la forêt et même les lignes téléphoniques et radiophoniques semblent posséder, diffusant des voix et des cris d'outre-tombe.

  Devant la recrudescence de phénomènes paranormaux, la famille Spencer, un groupe de gamins qui rentrent à peine dans l'adolescence et un flic sceptique vont enquêter pour découvrir l'origine de ces manifestations, mais n'est-il déjà pas trop tard pour Mahingan Falls et ses habitants ?

 

  Dans le Signal, Maxime Chattam s'est fait plaisir en ecrivant un bon gros roman fantastique/épouvante. Au passage, il rend hommage au maître King, au grand maître Lovecraft, en passant par Robert Bloch et J.R.R. Tolkien. Et justement, Mahingan Falls à quelque chose de tolkienien, calme et paisible, oubliée de tous, un peu comme la Comté. Mais ce coin de paradis à un lourd passif avec ses sorcières brûlées, ses massacres d'Indiens et un serial killer qui a sévi jadis dans les environs. A partir de là, on se doute que les choses vont se gâter...

  A l'inverse, la maison des Spencer, la Ferme comme on l'appelle, à un style plus lovecraftien avec certaines de ses pièces à l'espace faussé et son grenier qui cache un noir secret.

  Le décor kingesque y est, lui aussi, représenté dans le vieux cimetierre décati de la forêt.

  Au niveau des personnages, on retrouve encore quelques codes du King avec son lot d'enfants au seuil de l'adolescence confrontés à une menace qui les dépasse. Tom Spencer est le papa écrivain ouvert d'esprit, voir un peu trop, il m'a paru arriver à la conclusion que sa maison est hantée un peu trop facilement, quant à Olivia Spencer, elle est absolument tripante en femme forte qui en remontre aux brutes. Ajoutez à cela un flic à qui on ne la fait pas et un jeune garçon presque adulte aussi sadique que bas de plafond et on se retrouve avec une galerie de personnages bien consistants, certains attachants et d'autres qu'on voudrait voir broyer par les forces obscures qui hantent la ville.

  Un plaisir, donc, que j'ai eu à lire ce livre, le soir, quand je le pouvais, et avec la bonne musique d'ambiance. Tout juste puis-je déplorer quelques longueurs pour pinailler, mais à peine gênantes. Un bon roman, en conclusion, aux échos kingesques et lovecraftien. 

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