L'anneau de Moebius

  Victor Marchal est un bleu dans la police, trop tendre, pistonné, ses collègues lui en font voir de toutes les couleurs. Pour sa première enquête, on lui refile un cas particulièrement gratiné : une actrice porno a été assassinée, son corps massacré au-delà de l'imaginable...

  Stéphane Kismet fabrique des monstres pour le cinéma, masques, fausses cicatrices et moulages de corps torturés. Depuis toujours, il est hanté par des images prémonitoires et, dans ses rêves récents, c'est lui qu'on accuse de meurtres répugnants.

  Les destins de Victor et Stéphane vont se mêler dans une boucle de cauchemars où passé, présent et futur s'emmêlent inextricablement.

  J'aborde toujours les romans de Franck Thilliez en m'échauffant un peu, comme avant un combat, parce que je sais que je vais me prendre une clef de cerveau et là, ça n'a pas raté.

  L'auteur nous jette dans un labyrinthique thriller aux murs tapissés de prédictions énigmatiques et de visions floues qui nous perdent plus qu'elles nous aident. Connaissant la conclusion de cette affaire, Victor et Stéphane font l'impossible pour arrêter un tueur sadique, mais ce faisant, n'est-ce pas le Destin lui-même qu'ils affrontent ? Un Destin retor et buté.

  Encore un coup de maître du Dédale du thriller qui nous bluffe par la complexité de ce livre. Magistral !