Blackwater : La crue

  En 1919, à Perdido, petite ville d'Alabama, une crue a mis la ville sous les flots. Oscar Caskey, riche héritier d'une famille de propriétaires, évalue les dégats à bord d'une barque. Dans une chambre d'hotel, il découvre Elinor Dammert qui dit avoir été surprise par les eaux... Quatre jours auparavant !

  Quelque chose se noue entre le sauveur et la naufragée, une chose que la puissante matriarche Mary-Love Caskey voit d'un très mauvais oeil. D'où vient cette gourgandine qui a mis toute la ville dans sa poche ? Que signifie ses nages incessantes et indécentes dans les eaux boueuses de la Perdido ?

  Alors qu'Elinor prend de plus en plus de place dans la famille Caskey, Mary-Love va tout faire pour la discréditer aux yeux de tous.

  On ne va pas se mentir, c'est la sublime couverture du livre qui me l'a fait acheter avant l'histoire qu'elle proposait. Mais en le lisant, je suis tombé dans un récit étrange où intrigues, fantastique et horreurs se mêlent.

  J'ai tout de suite aimé détester Mary-Love et Elinor, deux femmes fortes, puissantes, qui se disputent la tête de la famille et le coeur d'Oscar, un type attachant au début, mais qui m'a donné envie de lui filer des gifles à la fin. L'atmosphère étrange que distille Michael McDowell n'est pas en reste et contribue grandement à la réussite de l'histoire.

  Un très bon roman, donc, qui inaugure une série que je sens palpitante et qu'il me tarde de continuer à lire !