Sans pitié ni remords

  A peine revenu de sa précédente enquête (cf Le jour des morts), le capitaine Mehrlicht apprend la mort de son collègue et meilleur ami, Jacques Morel. Mais à l'ouverture du testament, une surprise de taille attend le policier à l'allure de rainette : il hérite d'une pierre précieuse, un diamant qui était l'oeil d'une statue africaine dérobée des années auparavant. L'ami de Mehrlicht était-il un voleur ?

  Facétieux jusque dans sa mort, Morel a imaginé un ingénieux jeu de piste pour retrouver la statue.

  Et pendant que le petit capitaine à tête de batracien court dans tout Paris pour retrouver le fétiche africain, un commando de mercenaires sèment des morts dans toute la capitale... Et tous ont eu un rapport avec la statue disparue !

  Encore une fois, quel plaisir de retrouver le gouailleur et cultivé capitaine Mehrlicht ! 

  Sous la plume dynamique et passionnante de Nicolas Lebel, le petit policier (qui prend de plus en plus l'apparence d'une grenouille avec ses yeux globuleux, sa grande bouche et son teint verdâtre) nous entraine dans une chasse au trésor mortelle et érudite où bien des énigmes tourneront autour du poète Charles Baudelaire. Entre devinettes, messages cachés dans des messages codés, eux-même aillant un double sens, le capitaine Mehrlicht court d'un bout à l'autre de Paris avec un commando de mercenaires - à la gâchette facile et très imaginatifs dans l'art de la torture - à ses trousses.

  Bref, cette troisième aventure du petit capitaine nous laisse à bout de souffle, pantelant, mais avec un sourire de plaisir aux lèvres !