J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond

  John Muir ne dit rien en France mais, aux Etats-Unis, il est légendaire. Explorateur des grands espaces, des grandes forêts, des cañons, des glaciers, dans la deuxième partie du XIXème siècle, quand on voyait un gars maigre à la barbe hirsute sortir d'entre les arbres, on était certain qu'il s'agissait de John Muir s'en revenant d'une exploration. Tout le monde le connaissait.

  Il voyait chaque chose d'un oeil humaniste et bon, cet écossais d'origine, hommes, bêtes, arbres, la Nature, la Grande Sauvagerie ne pouvait être que bonne. Voyageur infatigable, curieux de tout, il s'extasiait devant chaque être vivant, chaque pierre que recèle le monde.

  Créateur du parc national de Yosemite, ami de Theodore Roosevelt, le président américain dira de Muir : C'est l'homme le plus libre que j'ai jamais rencontré.

  Soyons reconnaissant à Alexis Jenni de nous faire découvrir cette figure mythique des Etats-Unis. Il nous en parle avec émotion et nostalgie, nous faisant partager des anecdotes comme-ci il les tenait de la bouche de John Muir lui-même. Il nous en parle comme d'un ami cher disparu.

  Une biographie intéressante sur un des premiers... écologiste ? Non, un homme de Nature, tout simplement.