L'empathie

  Ces derniers temps, il ne fait pas bon de dormir la fenêtre ouverte sur Paris : un homme se faufile de nuit en rampant sur les murs des immeubles pour atteindre les appartements ouverts. Ce qu'il fait à leurs habitants est au-delà de toutes descriptions : viols et tortures. La police l'appelle le Lézard ; lui préfère Alpha. Un prédateur, Le Prédateur parmi les hommes, tous des omégas.

  Pour l'arrêter, "la brigade du viol" et son talentueux capitaine, Anthony Rauch, mais pour parvenir à alpaguer un client comme Alpha, il va falloir accepter d'y laisser des plumes et rouvrir des blessures secrètes jamais tout à fait cicatrisées. Rauch pourra-t-il concentir à se sacrifice alors que la capitale sombre dans la terreur ?

  Antoine Renand nous plonge dans la noirceur abyssale de la psyché du monstre qu'est Alpha et dans l'esprit éclaté des victimes de viols. C'est brutal et sans fard.

  La révolte gronde pendant qu'on lit se livre, révoltante la cruauté d'Alpha, on vondrait que cela s'arrête. On voudrait être Anthony Rauch pour l'arrêter jusqu'au moment où on entraperçoit le passé du capitaine. Qui est-il, lui aussi ?

  Enchainant savamment les coups de théâtre et les révélations chocs, ce roman risque de vous laisser sur le carreau et s'est haletant que vous arriverez à la fin.

  Un thriller bien sombre, impressionnant.