Les Enfants de Venise

  Luca Di Fulvio est un magicien, sa plume est sa baguette et son écriture, un sortilège. Ses histoires nous ensorcellent, nous émeuvent, nous tirent des larmes, nous touchent en plein coeur.

  Dans Les Enfants de Venise, nous sommes transportés au XVIème siècle parmi une foule de personnages à l'humanité sublimée. Il y a, bien sûr, ces deux enfants, Mercurio et Giuditta, qui s'éveillent à la vie et à l'amour. Dès le premier regard, le coup de foudre s'abat sur eux et, une fois séparés, Mercurio, ce gamin plein de panache, n'aura de cesse de chercher Giuditta jusqu'à la retrouver mais le chemin pour vivre leur amour sera périlleux. Il y a aussi Isacco, le père de la jeune fille qui, d'escroc, devient médecin malgré lui et portera l'espoir d'une partie du peuple de Venise ; le capitaine Lanzafame, héros de guerre et ivrogne, qui devra reconquérir son estime en défiant sa dépendance, ses supérieurs et en s'acoquinant avec des escrocs... Mêmes les méchants sont magnifiques, à commencer par Scarabello et Shimon.

  Et tous sont porteurs d'espoir, celui que chacun peut s'élever plus haut que sa condition, plus haut que ce à quoi le destine la société.

  Luca Di Fulvio nous montre que nous pouvons être ce que nous voulons, la route sera longue pour y parvenir, il y aura nombre d'obstacles mais, la première chose, s'est de commencer par croire à ce que nous désirons devenir.

  Finalement, Luca Di Fulvio n'est pas un magicien, c'est un sage ; quand nous ouvrons ses livres, il nous ouvre un chemin vers une humanité pleine d'espoir. Il ne tient qu'à nous de le suivre.