Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Yoh Ju suffoque sous sa PAL !
22 avril 2019

Glacé

20190421_200536

 

  Quand le commandant Servaz est appelé à la centrale hydroélectrique d'Arruns située à deux mille mètres d'altitude, il était loin d'imaginer que s'était pour enquêter sur la mort d'un cheval sans tête, à moitié dépecé et accroché à une falaise. Certes, la mise en scène est peu ragoutante, mais ce n'est qu'un canasson ! Seulement la bête n'appartient pas à n'importe qui, le propriétaire n'est autre qu'Eric Lombard, le richissime homme d'affaire et là, ça change tout.

  Qui a été assez fou et fort pour suspendre le cheval à la falaise ?

  Les traces ADN suggèrent la présence du tueur sadique Julian Hirtmann, mais le hic c'est que le le lascar est détenu depuis un bout de temps déjà à l'institut Wargnier avec tout les autres frappadingues de son espèce... Alors comment ?

  Servaz sent bien que l'enquête ne va pas être de tout repos et ça ne fait que se corser après le meurtre d'un homme, cette fois.

  Dans les confins glacés des Pyrénées, le commandant devra mettre au jour de terribles secrets pour mener à bien son enquête.

 

  Bernard Minier nous convie à une enquête glaçante, aux multiples pistes et ramifications. Les enquêteurs sont entrainés dans une affaires labyrinthique où chaque indice découvert, loin d'aider à sa résolution, la complexifie un peu plus.

  Les personnages sont attachants et ne manquent pas de profondeur. Ils apportent avec eux leurs lots de mystères et de paradoxes qui rendent leur personnalité plus riche et plus intéressante, en tête Servaz et son passé extrêmement violent et douleureux ou son adjoint, Espérandieu, à l'identité et à l'esprit complexes. Du côté des personnages féminins, Irène Ziegler sort aussi du lot en femme forte et intrigante, ainsi qu'un de mes personnages préférés, Samira Cheng, au caractère bien trempé et au look toujours extravagant.

  L'intrigue, qui semble être un embrouillamini indescriptible, est en fait très bien ficelée. Bernard Minier prend un malin plaisir à nous balader tout au long de son roman et nous, pauvres masochistes, nous le suivons avec plaisir.

Publicité
Publicité
Commentaires
Yoh Ju suffoque sous sa PAL !
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité