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Yoh Ju suffoque sous sa PAL !
20 janvier 2019

Terre

20190117_212336  2038.

  Comme tout le monde s'y attendait, le monde est mal barré : famine, eau potable qui se raréfie, montée des océans et disparition des terres, réchauffement climatique... Vu comme ça, il ne manque rien à l'Apocalypse prochaine et pourtant... Un petit malin a lâché une éprouvette et a libéré un trou noir qui s'est caché dans les profondeurs de la Terre. Le responsable, Alex Lustig, sonde le sous-sol de la planète et fini par retrouver son bébé qui est condamné à disparaitre à son grand soulagement. Mais il n'est pas au bout de ses surprises car un deuxième trou noir gravite dans les entrailles de la Terre et, celui-là, beaucoup plus stable et vorace.

  Qui l'a placé ici ?

  Alors que les séismes et les anomalies se multiplient, Lustig et son équipe vont tenter par tout les moyens de se débarrasser de cet intru qui grignote inexorablement notre planète de l'intérieur.

 

  David Brin a écrit ce livre en 1990 et, d'un point de vue écologique, force est d'avouer que ses prévisions ont plus que jamais l'air de se réaliser. De son propre aveux, Brin est un optimiste, c'est pour cela que dans son roman, la situation bien qu'alarmante, ne semble pas complètement désespérée. L'humanité a pris conscience (peut-être trop tard) qu'il fallait faire de gros efforts pour sauver les meubles. Nous sommes bien loin du roman post ou pré apocalyptique, mais ça se gâte avec l'apparition de cette singularité, de ce micro trou noir (lourd de plusieurs millions de tonnes, quand même !) et là, les bonnes intentions écologiques ne suffiront pas.

  Le livre aurait pu tourner à l'essai scientifique, mais Brin y échappe grâce à ses dialogues qui servent à vulgariser les théories et le jargon scientifique. A l'inverse, il n'échappe pas à certaines longueurs, le pavé fait neuf cent pages et quelques passages paraissent superflux. Les personnages manquent, à mon sens, d'un peu de profondeur et s'est regrettable pour un roman aussi long. C'est clair, il est loin d'égaler la trilogie du cycle de l'Elévation du même auteur néanmoins, j'ai lu Terre sans déplaisir et je me laisserai surement tenter par les autres oeuvre de David Brin.

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Commentaires
M
J'avais hésité à l'acheter à une période mais je n'avais pas franchi le pas, je pense au vue de ta chronique que c'était une bonne chose. Si je dois me pencher sur du David Brin du coup ce sera sur le cycle de L'élévation. Merci pour cette chronique. :)
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Yoh Ju suffoque sous sa PAL !
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